On pratique parce qu’on existe
En fin de compte, on pratique parce qu’on existe. Alors que faire ? Revenir, revenir. Pas une question d’être collé sur la posture ou la respiration, c’est simplement une question de revenir, tout le temps, sans avoir de doute sur soi-même, sans se remettre trop en question. Seulement faire ce qu’on a fait à travers les siècles : on revient. Revenir, revenir à kōshi. Kō, bassin ; shi, clé.
Dojo de Lille, Halluin
Je viens de feuilleter le livret Vent du Nord, édité par le dojo de Lille(6). J’y ai revu le mot kōshi. J’utilisais tout le temps ce mot, kōshi, que j’ai depuis oublié.
Note 6 : Un livret reprenant de manière thématique les kusen donnés par Philippe à Lille et Halluin, de 1995 à 2003.
(D’une personne à l’autre, livret #8, Kusen de Philippe Reiryū Coupey lors de la sesshin Sans Demeure à Ommerborn du 17 au 24 février 2024, p.11-12)